L'Observatoire
Université du temps libre Bordeaux Métropole
Atelier de journalisme
Welcome Bordeaux !
Plébiscite touristique pour Bordeaux : à 3 mois de la fin 2017, la progression de la clientèle étrangère depuis 2014 dépasse la barre des 20 %.
Tous les chemins mènent à Bordeaux : les hubs étrangers avec plus de 60 destinations internationales dont les dernières nées, Hambourg et Francfort, sont des invitations, des clins d’œil aux touristes. En 2017, leur nombre progresse de 16 %. Plus de 50 paquebots ont jeté l’ancre dans les eaux de la Garonne et animent les quais de Bordeaux : les croisiéristes s’invitent à une escale aux portes des vignobles. Avec l’arrivée de la LGV et l’ouverture de la Cité du vin en juin 2016, la ville renforce son rayonnement international.
Coup de foudre de Lonely Planet en 2017
Bordeaux devient la ville la plus tendance au monde à découvrir. Sur le podium, les Espagnols caracolent en tête, suivis des Britanniques et des Allemands. C’est une demi-surprise : les cités européennes sont à moins de deux heures d’avion. Les plus fortes croissances observées concernent les Italiens (+ 30 %), les Américains (+ 22 %) et les Espagnols (+ 16 %).
Les visiteurs s’évadent et flânent un peu plus de 6 jours en moyenne en Aquitaine : l’œnotourisme dans les châteaux viticoles et le littoral sont leurs coups de cœur. Attirés par la pierre blonde et la culture, en cinq jours, ils impriment leurs empreintes sur le tapis rouge que déroule la ville classée patrimoine mondial de l’UNESCO en 2010.
La Cité du vin propose un voyage autour du monde à la découverte des savoirs et des civilisations du vin : les Asiatiques y sont sensibles et dégustent avec plaisir. Les Belges sont plutôt en version urbaine et privilégient la découverte de la ville et les musées. Alors que les Allemands, Espagnols et Hollandais avouent leur préférence pour le soleil et l’océan : sur le Bassin, la nature est reine et l’océan invite à la douceur de vivre pour une baignade ou une randonnée.
Les touristes se déplacent généralement en famille et concentrent leurs séjours pendant les vacances scolaires : le littoral est visité logiquement en été et la découverte de la ville est privilégiée en hiver. C’est en ville que les vacanciers se laissent tenter : ainsi les Américains, Espagnols et Belges accordent un budget supérieur à celui des Allemands et affichent les plus fortes dépenses.
Flânerie près du Grand-Théâtre (D. Sherwin-White)
Bordeaux cosy, Bordeaux arty
Bordeaux séduit avec son patrimoine XVIIIe siècle, restauré et embelli.
Cho, Sud-Coréenne, attend avec impatience à l’Office de tourisme, le bus pour la Cité du Vin. De passage pour trois jours, elle fait part de son étonnement après ses premières heures passées dans le centre de Bordeaux : « ce qui est vraiment très diffèrent de mon pays, ce sont les églises et les bâtiments en vieille pierre que nous n’avons pas. Chez nous tout est très haut, vertical et moins lumineux. Ici tout est propre ».
Lauren et Élizabeth, canadiennes quadragénaires de Toronto, démarrent leur visite dans le sud de la France avec cette escale bordelaise de trois jours. « Ce qui est très étonnant pour nous, c’est cette quiétude, ce calme sur les quais et ce miroir d’eau véritablement magique.»
Shirley et James, radieux, savourent le soleil, assis sur les marches face au fleuve et rêvent de respirer la ville pendant quatre jours. « Nous vivons à la campagne dans le Kent, c’est un break citadin. Nous en prenons plein les yeux pour admirer l’architecture de la place de la Bourse, la verrière de la gare, découvrir ce Pont de pierre commandé par Napoléon et faire du shopping. »
Bordeaux sait fidéliser : les visiteurs témoignent de leur expérience très positive et reviennent volontiers. La plupart sont conquis et enchantés alors que les Hollandais sont plus nuancés.
La métropole se réinvente sans cesse et écrit son futur à grande vitesse : une nouvelle salle de spectacle, un huitième pont au-dessus de la Garonne, la créativité Darwin rive droite, sont ses nouveaux atouts pour amplifier le flux de visiteurs étrangers et les faire rêver.
Nicole Cherimbaud