Marin d'eau douce

Toute l’année, des bateaux de croisière circulent sur la Garonne et la Dordogne pour offrir aux touristes un moment de plaisir et une autre vision des paysages.

 

Par Bernard Diot et photos de l'Office de tourisme- Libourne

 

En ce lundi matin, Agnés Urvoas guide et second matelot à bord, nous amène au pied du débarcadère de Libourne où nous attend Rémy Martin, capitaine du Pibal, pour nous parler de son parcours et des difficultés liées à une navigation sur un fleuve soumis aux marées.

 

L'Observatoire : Quel a été votre itinéraire professionnel ?

Rémy Martin : Après un BTS de gestion et protection de la nature qui m’a conduit à travailler en agro-éco-tourisme, j’ai suivi une formation de guide interprète national. C'est le stage de fin d’études qui m’a permis de découvrir la navigation fluviale à bord de la Fleur de l’Isle1. J’ai enchaîné divers postes, toujours avec la volonté de faire connaître la richesse écologique des cours d’eau et de leurs rivages. Je suis finalement arrivé à Bordeaux où j’ai travaillé pour Les Bateaux Bordelais. De plus en plus attiré par le fleuve, j’ai d'abord suivi une formation de matelot que j’ai poursuivie par une formation patron pilote.

En 2019, lassé d’accompagner des croisières festives où l’alcool coulait à flot et où les débordements étaient nombreux, j’ai pris un poste d’agent de port à Libourne, fonction administrative qui ne me convenait pas trop. La période de confinement m’a permis de mettre sur pied un projet de croisière grâce au soutien des élus, des gestionnaires du port et de l’armateur Yacht de Bordeaux. Ce dernier a mis le Pibal à la disposition de la ville de Libourne et m’en a confié le capitanat.

 

 

Rémy Martin, patron pilote
Rémy Martin, patron pilote
Agnès Urvoas, guide et second matelot et Rémy Martin, capitaine du Piba
Agnès Urvoas, guide et second matelot et Rémy Martin, capitaine du Piba