La rapidité d'évolution de la technologie des communications fait naître la réduction des informations sous forme de code barre.

Ces dernières années, l'innovation dans la communication se trouve dans un petit carré aux dessins noirs et blancs, imprimé un peu partout, sur les magazines, arrêts de bus, emballages de produits alimentaires, etc., appelé flashcode ou QR code (quick response code).

Code multifonctionnel

C'est un code-barre en deux dimensions permettant d'accéder très rapidement à un contenu multimédia, vidéos, musiques, photos ou informations, par l'intermédiaire d'un smartphone, mobile permettant de se connecter à Internet. Il a l'avantage de pouvoir stocker plus d'informations qu'un code barre classique.

Quatre villes en France ont choisi d'équiper leur mobilier urbain de flashcodes : Paris, Bordeaux, Toulouse et Sarlat donnant ainsi accès aux horaires et itinéraires des bus ou aux informations touristiques ou locales, de quartier telles que les animations culturelles, histoire etc.

Disneyland Paris a inséré des flashcodes sur ses affiches publicitaires dans le parc, permettant aux visiteurs équipés de découvrir entre autres les informations pratiques telles que les horaires des spectacles ou les offres spéciales sur les restaurants et boutiques. Même le Front National lors du défilé de Jeanne d'Arc le 1^er mai 2011, a distribué des t-shirts contenant un flashcode à l'avant.

Artistes et codes-barres

Astucieux, certains peintres comme l’américain Scott Blake, ont assemblé de simples codes-barres côte à côte, de façon plus ou moins dense afin de créer par contraste un visage tel celui d'Elvis Presley. Puis en passant un décodeur sur n'importe quel signe celui-ci fait entendre une chanson d'Elvis et présente l'enveloppe du disque ; de même pour des artistes italiens, japonais ou des groupes pop et hip hop et ceci depuis 2006. La création par l'intermédiaire de ces petits carrés semble infinie.

Les flashcodes QR3 font apparaître des objets en trois dimensions appelés réalité augmentée. Il est possible de créer son propre flashcode et de le partager avec des amis, l'imprimer, le mettre sur son blog ou son profil Facebook. Mais pour percer le secret de ces petits dessins noirs et blancs, il faut être équipé d'un mobile intelligent.

iPhone et Android

Généralement appelés smartphone, les mobiles les plus vendus sont l’iPhone, commercialisé depuis 2007 par Apple et Android depuis Octobre 2008 par Google. La concurrence est sévère : Android équipe la moitié des smartphones vendus dans le monde. Les jeunes consommateurs d’iPhone (25-34 ans) préfèrent maintenant Android car il offre beaucoup plus d'applications gratuites : 28% pour iPhone, 57% pour Android (statistiques contestées par certains « mobinautes »). 70% des smartphones sont aujourd'hui compatibles flashcode. En appelant Apple store ou Android Market, l'application gratuite peut être téléchargée sur tout téléphone mobile et compatible. La photographie de tout code-barre passe automatiquement sur Internet pour sa lecture.

Origine du QR ou flashcode

L'entreprise japonaise Denso-Wave crée en 1994 le QR code pour le suivi des pièces de voiture dans les usines Toyota. Puis en 1999, Denso-Wave a publié le QR code sous licence libre. À la fin de l'année 2000, la popularité de ce code à deux dimensions a été

mondiale et les applications de lecture ont été souvent installées par les fabricants de téléphones mobiles. Désormais, existe aussi le QR micro-code, version réduite du QR normal, utilisé pour des applications nécessitant des petits espaces et une moindre quantité d'informations.

Si les smartphones, petits ordinateurs perfectionnés de poche, deviennent de plus en plus nécessaires, vont-ils pour autant, dans un avenir proche, remplacer les ordinateurs portables ou de bureau ? Et les « seniornautes » devront-ils devenir pour cela des « androides » ?

Claude Garetier