Ski à la station de Peyragudes

Les stations de ski des Hautes Pyrénées se sont regroupées sous l’appellation HA.PY. Elles ont le plaisir d’apporter aux touristes des joies intenses, quand la neige est au rendez-vous !

La famille toulousaine et leurs amis, comme chaque hiver, s’enthousiasment à l’idée de partir skier. Mais quelle station choisir ? Les avis sont partagés. Les anciennes stations de Saint-Lary, Luz Saint- Sauveur, Cauterets, Gavarnie, c’est le charme des vieilles maisons de pierre aux toits d’ardoise, lovées au pied des montagnes. Cécile aime y pratiquer le ski nordique au cœur du Parc national, dans un cadre naturel magique. On peut même se prélasser dans les centres de balnéothérapie. Les jeunes optent pour les stations d’altitude : Peyragudes ou Piau où les immeubles offrent leurs balcons au dieu Soleil. Fanny et ses enfants aiment chausser les skis au saut du lit, les nombreuses pistes sont accessibles et amusantes pour tous. « Pourquoi ne pas s’offrir un grand frisson en escalade de glace » dit Jules, sans oublier soirées animées et festives !

Jubilation

Les familles ont choisi la station de Peyragudes. Joie des jeunes sportifs ! Au matin, le soleil à peine levé, mal réveillés mais très excités, branle-bas de combat. Tous s’affairent à retrouver chaussettes, gants, bonnets, lunettes. Il y a de l’énervement, mais très vite de grands sourires, les yeux brillent. Louer chaussures, skis, planches de surf des neiges sans oublier les casques. Aïe ! Les chaussures de ski sont difficiles à mettre, lourdes et rigides, mais indispensables ! Acheter une des 3 cartes N’PY pour l’accès aux remontées, au meilleur prix. On peut skier seulement quand on veut, à son rythme. Enfin prêts à fouler la neige, c’est le bonheur, la première descente ! On peut admirer la couronne des montagnes qui se dressent, toutes blanches et entendre le doux craquement de la neige sous les skis. On en oublie presque la pause-déjeuner. Une terrasse ensoleillée est déjà prise d’assaut par tous les vacanciers, on déniche une petite place. C’est bon de dévorer un sandwich, de se reposer juste un peu et vite repartir pour des descentes vertigineuses et parcourir toutes les pistes. Le soir, jeux et vin chaud à la cannelle.

Un régal

Dans la nuit, il est tombé quelques centimètres de poudreuse et tout change. Le silence s’est installé sur toute la montagne. Marcher et glisser dans une ambiance feutrée, les ados adorent. Ils vont surfer, se rouler dans cette poudreuse avec délectation. Ils investissent les snow parks, ils n’arrêteront pas de la journée ! Quant aux adultes, ils savourent des descentes plus faciles, bavardent dans la file d’attente des remontées mécaniques. Échanges de conseils sur l’état de la neige, les bonnes pistes « pas trop dures », sur la passion du ski. Marie-Claude est une inconditionnelle de la montagne en hiver, depuis 30 ans. Jean s’est décidé à venir faire du ski de fond, puis s’est mis au ski de piste à l’âge de la retraite. Il est toujours aussi enthousiaste, il initie ses petits-enfants. Ne dit-on pas qu’on peut skier de 7 à 77ans ? Tous plaisantent et rient devant les téméraires qui se régalent des nombreux virages, des bosses à sauter, parfois ils ne peuvent éviter les chutes !

Nuit blanche

La promesse des parents est tenue : nuit blanche sous les étoiles ! Soirée dans un restaurant d’altitude. Y aller en motoneige ! Ils jubilent ! On réserve les motos, on roule dans la nuit, on longe le précipice, seuls les phares éclairent un tout petit espace. La peur au ventre est vite oubliée en arrivant au refuge où un bon feu les réchauffe. Ils dégustent une tartiflette de brebis. On compare les différentes stations. On prend rendez-vous pour l’an prochain, au Pic du Midi pour une descente vertigineuse de 10 km ou bien au Grand Tourmalet pour le freeride*.

Toutes les stations ont su évoluer au cours des décennies. Cette saison, le séjour à la montagne se choisit à la carte : nature ou culture, sportif, épicurien ou familial, pour encore plus de plaisirs !

Pierrette Guillot

Freeride* : pratique libre

Toutes les photos sont de la famille toulousaine