Sous le casque, la nature
À l’heure où tout un chacun a la possibilité de parcourir le monde, le casque de réalité virtuelle permet de visiter contrées, musées… sans arpenter la planète dans tous les sens.
Mise en place de l'atelier et explication du fonctionnement. Voyage au bout du monde, dans un fauteuil
Pendant les vacances de février, Cap-Sciences invite ses publics à une immersion au cœur du monde des insectes. Immersion, c’est bien le mot puisque, équipé d’un casque de réalité virtuelle (VR), le visiteur plongera dans un univers dont l’échelle lui est inconnue ; il aura ainsi l’impression de circuler au milieu des papillons, des fourmis et autres membres de ce microcosme. Il pourra les approcher, presque les toucher, sans évidemment les perturber dans leur écosystème.
Se déplacer sans bouger
Les séances durent trente minutes et commencent par l’explication du fonctionnement de la VR. Un casque de réalité virtuelle est équipé d’un écran miniature posé sur le nez. Sur sa surface, sont affichées des images en 3D, donnant l’impression d’être en relief, avec un champ de vision jusqu’à 180 degrés. Des capteurs de position intégrés au casque détectent les mouvements, qui sont appliqués en temps réel sur les images pour se calquer sur vos gestes. D’où l’impression que vous vous déplacez dans les trois dimensions.
Des films Wild Immersion
À l’origine des films projetés, la Wild Immersion1 est une société dont le fondateur, Adrien Moisson, a pour objectif de téléporter les gens dans la nature. Avec la VR 360, il amène le spectateur dans les réserves naturelles afin qu’il se rende compte de leur richesse et de la grâce absolue des animaux. Son but est de faire de chacun un citoyen concerné par la sauvegarde de la planète : « Je voulais me servir des nouvelles technologies, et particulièrement de la VR qui permet une vision à 360°, pour mettre en valeur la beauté de la nature, émerveiller les gens et créer de l’empathie, pour donner envie au spectateur de protéger les animaux qu’il côtoie. »
Au cœur de la faune et de la flore
En dehors des vacances, afin de sensibiliser les élèves à la biodiversité et à sa fragilité, deux films sont donc proposés par Wild Immersion. Ceux-ci permettent de découvrir et d’approcher les espèces sauvages parfois menacées, sans les déranger dans leur milieu naturel.
Lors d’un premier périple autour du globe, les participants plongent au cœur des plus beaux paysages de la Terre, et sont témoins de l’étonnante capacité d’adaptation de la faune et de la flore.
Après cette première immersion, un jeu de cartes leur permettra d’associer les espèces avec leurs écosystèmes,
Puis ils repartent pour un voyage au plus près de la faune sauvage européenne ! Comment évolue-t-elle dans les régions les plus marquées par les activités humaines ? De la conservation au réensauvagement d’un continent, l’Europe se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Quelles sont les menaces et les solutions ?
En venant à Cap-Sciences, vous vivrez une expérience inoubliable de réalité virtuelle qui économisera un lourd bilan carbone. Elle vous permettra de participer de manière ludique à la défense et à la protection de la biodiversité car une fraction du prix du billet est reversée à l’Institut de Jane Goodall.
1 source : Centre national du cinéma et de l’image
ENCADRES
Cap Sciences est implanté au hangar 20 sur les bords de la Garonne, au pied du Pont Jacques Chaban-Delmas. C'est un centre d’animation et d’exposition ouvert au public pour la découverte et la compréhension des phénomènes scientifiques, des principes technologiques, des applications et savoir-faire industriels. Il s'adresse à tous les publics. L’exploration et l'aspect ludique sont au cœur de ses activités.
Jane Goodall est une ethnologue et anthropologue britannique, née en1934 à Hampstead. En 1977, elle a fondé le Jane Goodall Institute dont le but est la protection des chimpanzés. Il a également pour objectif la préservation et l’amélioration de l’environnement ainsi que l’amélioration de la vie des personnes et des animaux.
Bernard Diot